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Laisser un héritage de générosité

  le 06 février, 2024

Plus de trente ans se sont écoulés depuis que Donna Lansink a reçu un diagnostic de tumeur de l’hypophyse en 1992, mais cette expérience a façonné la voie à suivre pour elle et sa famille.

Elle et son mari, Ben, ont rencontré le Dr Rolando Del Maestro, neurochirurgien et cofondateur de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales, qui devait procéder à l’opération chirurgicale de Donna.

« C’est une personne qui m’a profondément touché parce qu’il était très professionnel envers moi et, bien sûr, envers Donna », explique Ben. Le Dr Del Maestro a certifié à Ben que sa femme était entre de bonnes mains et lui a promis de le tenir au courant dès que Donna serait sortie du bloc opératoire.

« Ce que le Dr Del Maestro a fait était incroyable », se souvient Donna. « Mon opération a été un succès. J’ai reçu de la radiothérapie par la suite et me voilà. »

Donna continue de prendre des médicaments pour équilibrer ses hormones en raison de son opération.

« Heureusement, cela nous a permis, à elle et à moi, de mener une vie somme toute assez agréable entre le moment où elle a subi son opération et aujourd’hui », explique Ben.

Partager leur réussite

Les Lansink s’estiment également privilégiés d’avoir réussi dans leur vie professionnelle, en créant leur entreprise, Lansink Appraisals and Consulting, à partir de rien.

« Donna et moi venons tous deux de milieux  » défavorisés « », dit Ben. « Elle n’a hérité d’aucune somme d’argent. Je n’ai hérité d’aucune somme d’argent. Ce n’est pas comme si on nous avait donné quelque chose. Nous avons dû travailler pour obtenir ce que nous avons, donc nous comprenons bien la valeur de l’argent. »

Grâce à leurs revenus et à leurs investissements durement gagnés, ils ont décidé de redonner à un organisme qui leur tient à cœur – la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales – et ils l’ont fait d’une manière qui leur paraissait sensée sur le plan financier.

« Faire un don n’est pas une chose facile à faire, quand vous pensez que cela sort de votre poche », dit Ben. « Si vous détenez des actions, c’est le moyen le plus facile de faire un don financier. Lorsque vous donnez des actions, vous bénéficiez d’avantages fiscaux et cela n’a pas d’importance pour l’organisation bénéficiaire si elle reçoit des actions plutôt que de l’argent. Les actions peuvent être converties en espèces, c’est donc utile dans un cas comme dans l’autre. »

Par le biais de la vente de leurs actions, les Lansink ont fait don d’un peu moins de 100 000 dollars, puis ils ont complété la somme pour atteindre un montant total de 100 000 dollars.

Une contribution familiale

Les Lansink remercient également leur famille pour sa contribution.

« Nous avons trois enfants et quatre petits-fils », dit Ben. « Nous considérons qu’il s’agit d’une contribution financière de la part de toute la famille, car cet argent aurait été versé à notre succession et ils en auraient reçu une partie. Selon nous, ils contribuent au même titre que nous. »

Les Lansink laissent derrière eux un héritage de générosité qui restera bien vivant. Leur incroyable don de 100 000 dollars est destiné à un fonds de dotation qui soutiendra les étudiants poursuivant des carrières dans le domaine de la recherche et des études sur le cerveau.

« N’importe qui peut être atteint d’une tumeur cérébrale », explique Donna, « et nous voulons que les gens puissent survivre à cette maladie ».

Grâce à leur don et à leur soutien de longue date envers la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales, les Lansink contribuent à améliorer la vie des personnes qui reçoivent un diagnostic de tumeur cérébrale.

« Ce n’est pas évident de donner ce que l’on a après avoir travaillé pour l’avoir », dit Ben, « mais nous sommes heureux de l’avoir fait. Et nous sommes heureux de l’avoir fait comme nous l’avons fait. »