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Une survivante et une alliée : Présentation de la gagnante de notre tirage moitié-moitié en Ontario

  le 05 mai, 2025

Notre tirage moitié-moitié en Ontario a connu un immense succès, avec un gros lot atteignant la somme impressionnante de 18 491 $ ! Merci à toutes les personnes qui ont acheté des billets et ainsi contribué au financement de la recherche, des programmes de soutien et de la défense des droits des patients qui transforment des vies.

Nous tenons également à remercier chaleureusement notre gagnante, Sue Siscoe, de Fort Erie (Ontario), qui a généreusement remis une portion de ses gains, 2 245 $ de 9 245 $, à la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales.

Quant à ce qui l’a inspirée à poser un tel geste, Sue et sa sœur, Betty Wiswell, portent l’organisation dans leur cœur. Toutes deux survivantes d’une tumeur cérébrale, elles savent exactement ce que cela signifie d’être touchées par ce type de diagnostic.

Le parcours d’une famille

Betty a reçu un diagnostic de méningiome en 2010, alors qu’elle servait dans les Forces armées canadiennes.

Quatre ans plus tard, Sue, aujourd’hui âgée de 74 ans, commence à ressentir des symptômes. Son médecin minimise ses inquiétudes.

« Je lui ai dit que ma sœur avait reçu un diagnostic de tumeur cérébrale, et il m’a répondu : “Oh non, ce n’est pas quelque chose de familial” », raconte Sue.

Infirmière de profession, Sue insiste pour qu’on la prenne au sérieux.

« Il a dit : “D’accord, je vais vous envoyer passer un scan, mais ça ne montrera rien.” Une semaine plus tard, il m’a rappelée en disant : “Vous n’allez pas le croire…” »

Sue reçoit alors un diagnostic de méningiome — le même type de tumeur que sa sœur, bien qu’à un endroit différent.

La tumeur de Betty, située derrière l’oreille droite, lui cause de nombreux problèmes à long terme.

« C’est mon héroïne, vraiment », affirme Sue.

La tumeur de Sue, quant à elle, se trouvait à la base du crâne. Elle consulte le même neurochirurgien que sa sœur, qui lui propose de “surveiller et attendre”.

« C’était une tumeur de bas grade à ce moment-là », explique Sue. « Mais vu mon âge et ma bonne santé générale, le neurochirurgien a recommandé d’intervenir tôt plutôt que d’attendre. »

Six mois après son diagnostic, Sue est opérée et affirme ne jamais avoir regardé en arrière.
« J’ai eu beaucoup de chance », dit-elle. « J’ai pu continuer ma vie normalement. Maintenant, je passe une IRM tous les deux ans. »

Showing support

Sue et Betty soutiennent la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales depuis de nombreuses années. Betty participe à la campagne Les tuques pour l’espoir et aux Marches des tumeurs cérébrales, et Sue appuie ses efforts par des dons.

« C’est elle qui fait les marches, et moi je donne de l’argent », dit Sue en riant. « J’ai dix ans de plus qu’elle. Mais on fait de notre mieux. »

Avec un peu d’argent de côté grâce à ses gains, Sue envisage maintenant un petit voyage.
« Je pense au Portugal ou à l’Espagne », dit-elle. « J’ai fait la Grèce l’an dernier, alors ce serait des vacances bonies. »

Aucune tumeur n’est insignifiante

Bien que Sue se sente chanceuse de pouvoir voyager, elle souhaite rappeler que toutes les personnes atteintes de tumeurs dites ‘bénignes’ ou non-malignes ne s’en sortent pas aussi bien.

« Ma sœur et moi avons toutes deux eu des tumeurs ‘bénignes’, ce qui, pour certains, signifie qu’elles ne sont pas graves », dit-elle. « Mais elles peuvent l’être, tout dépend de leur emplacement. Elles ne vont peut-être pas se propager, mais ce sont ce qu’on appelle des lésions occupant de l’espace – et il n’y a pas tant d’espace que ça dans le crâne. ‘Bénigne’ ne veut pas dire insignifiante, et je crois que ce n’est pas toujours bien compris. »