Rencontrez Alicia Grace Chenier.

Notre ambassadeur des promenades communautaires et de Sudbury 2025.

Quel impact les tumeurs cérébrales ont-elles eu sur vous?

J’ai reçu un diagnostic de craniopharyngiome à l’âge de huit mois, ce qui a entraîné une basse vision permanente et des maladies chroniques.

Comment êtes-vous devenue impliquée auprès de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales?

En 2019, j’ai participé à ma toute première Marche des tumeurs cérébrales à Sudbury, tout en rejoignant le groupe de soutien mensuel.

Lorsque la pandémie a frappé, j’ai fait partie d’un groupe de survivants et de membres de familles touchés par une tumeur cérébrale qui ont tissé des liens en ligne. Je parlais avec des parents d’enfants ayant reçu un diagnostic très jeune, qui se demandaient : « Qu’est-ce que mon enfant pourra accomplir? »

Eh bien, je suis là, alors posez-moi vos questions! En grandissant, je n’avais personne à qui m’identifier. C’est pourquoi j’ai commencé à partager ma vie sur les réseaux sociaux et à sensibiliser les gens au fait qu’on peut bien vivre avec une tumeur cérébrale.

En 2021, j’ai reçu le Prix de bénévole de distinction pour mon implication dans le programme SUPERENFANTS. En 2023, j’ai aussi reçu une Bourse d’études pour les jeunes survivants de tumeurs cérébrales, généreusement financée par Kumar Classic, qui m’a aidée à poursuivre mon rêve : obtenir un baccalauréat en études du handicap.

Comment et quand avez-vous participé aux Marches des tumeurs cérébrales par le passé? Et comment y participerez-vous cette année?

J’ai fait une marche en personne en 2019, puis la pandémie est arrivée et la marche suivante a été virtuelle. Je suis restée impliquée depuis, aidant comme je le pouvais. J’ai aussi pris la parole à l’hôtel de ville lors dune proclamation. Cette année, j’ai l’honneur d’être ambassadrice de la Marche de Sudbury, ainsi que des Marches communautaires à l’échelle nationale.

Pourquoi encourageriez-vous les autres à participer à la Marche des tumeurs cérébrales?

Je crois qu’il est important de s’impliquer dans la communauté, que l’on soit directement touché par une tumeur cérébrale, qu’on connaisse quelqu’un qui l’est, ou qu’on souhaite simplement être un allié. À la fin de la journée, on marche tous pour la même raison. Ensemble, nous sommes plus forts que seuls.