Luke Phillips s’est bâti une vie à Vancouver après avoir quitté la Gold Coast, en Australie, il y a 15 ans.

Deux jours seulement après son arrivée, il s’est présenté à une entrevue chez GEA, l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de systèmes pour les secteurs de l’alimentation, des boissons et des produits pharmaceutiques. Il a décroché l’emploi et occupe aujourd’hui le poste de directeur des opérations de l’unité d’affaires des aliments surgelés.

Au fil du temps, il s’est marié, est devenu père de deux enfants… et a combattu une tumeur cérébrale.

L’histoire de Luke

Luke ressentait une fatigue inhabituelle et souffrait par moments d’étourdissements, qu’il mettait sur le compte de l’âge et du stress. Puis, un malaise est survenu, le marquant plus qu’il ne l’aurait cru.

« Il m’a fallu beaucoup de temps pour m’en remettre. J’avais cette impression que je pouvais m’évanouir à tout moment », se souvient-il. « C’était presque comme un syndrome de stress post-traumatique. »

Son épouse, infirmière, l’a encouragé à consulter. Après plusieurs séries de tests, Luke a appris qu’il avait une tumeur cérébrale au lobe frontal. Son diagnostic : un astrocytome de grade 2, qui a mené à une première chirurgie en 2018. Il a ensuite subi une deuxième opération en 2019, puis une troisième en 2020, accompagnées de séances de radiothérapie et de chimiothérapie.

C’est après sa première intervention qu’il a reçu un exemplaire du Manuel sur les tumeurs cérébrales chez l’adulte, produit par la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales.

« C’est à ce moment-là que j’ai réalisé à quel point j’étais chanceux par rapport à d’autres qui avaient reçu un diagnostic semblable ou dont la tumeur se trouvait à un autre endroit, » explique Luke. « Je voulais trouver une façon de redonner à ceux et celles qui vivent une situation similaire. »

Luke est reconnaissant d’avoir eu à ses côtés sa femme et ses enfants, ainsi que ses parents, qui ont fait le voyage depuis l’Australie pour chacune de ses chirurgies et périodes de convalescence.

« J’ai vu l’effet que ça avait sur eux, » confie-t-il.

« D’une certaine façon, c’est presque plus facile d’être celui qui reçoit les traitements que d’être l’entourage qui regarde quelqu’un traverser ça. »

Aider les autres dans leur parcours

Alors qu’il affrontait lui-même une tumeur cérébrale, Luke a voulu tendre la main à d’autres personnes vivant une expérience semblable. Il a communiqué avec la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales en 2018, après avoir découvert le programme GOcervo. GOcervo est un programme de soutien destiné aux familles dont un enfant ou un adolescent est touché par une tumeur cérébrale. Il offre à ces jeunes et à leurs proches l’occasion d’échanger avec d’autres familles vivant une situation semblable, tout en leur donnant accès à du soutien, de l’information et des ressources éducatives.

Depuis, Luke s’est joint au comité GOcervo de la Colombie-Britannique, qui s’occupe de planifier des activités pour les jeunes touchés par une tumeur cérébrale, tout en composant avec sa propre tumeur. Plus récemment, le groupe GOcervo de la C.-B. a passé une journée dans un parc aquatique, une expérience que Luke décrit comme aussi amusante qu’enrichissante.

Redonner ensemble

Ses efforts pour redonner ne se sont pas arrêtés là. Lorsqu’il a appris que son entreprise fermerait ses activités nord-américaines et vendrait ses équipements et fournitures au profit d’organismes de bienfaisance, Luke a rapidement proposé la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales comme bénéficiaire des recettes.

« J’avais l’occasion de choisir un organisme qui comptait pour moi, » raconte Luke. « Les gens autour de moi savaient ce que j’avais vécu et m’ont appuyé, tout comme l’entreprise. »

Luke a travaillé avec la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales pour préparer une proposition destinée à son employeur, ce qui a mené à un généreux don de 23 310 $.

« C’était agréable de laisser cette trace et de permettre aux employés de clore leur carrière ici sur une note positive, en sachant que nous aidons une bonne cause, » dit Luke.

Pour ceux et celles qui souhaitent approcher leur employeur pour obtenir du soutien, Luke recommande d’apporter des photos et des exemples concrets illustrant où ira l’argent. Par exemple, il a pu montrer l’impact du programme GOcervo en C.-B. grâce à des photos d’activités passées, des témoignages et des renseignements sur le programme fournis par la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales.

« Je crois que ça a rendu les choses un peu plus concrètes pour les gens, » explique Luke. « Ils savaient qu’il y avait des familles qui bénéficiaient de ce que fait l’organisme. »

Si vous souhaitez discuter de possibilités de subvention ou de dons avec votre employeur, la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales se fera un plaisir de vous aider. Communiquez avec notre gestionnaire des levées de fonds, Nes Nassereddine, pour voir comment nous pouvons travailler ensemble afin de faire une réelle différence pour la communauté des personnes touchées par une tumeur cérébrale.