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Prix Bénévole de distinction 2024 – Mary Rawlings 

  le 15 avril, 2024

Lieu : 

Calgary, Alb.

Rôle : 

Bénévole du groupe de soutien virtuel

Lorsque son mari Stu a reçu un diagnostic de tumeur cérébrale en septembre 2016, Mary Rawling s’est tout de suite pleinement investie dans son rôle de proche aidante. À l’époque, alors qu’ils habitaient à Sault-Sainte-Marie, en Ontario, Stu avait été envoyé à London, en Ontario, pour y subir une intervention chirurgicale un peu plus tard cette année-là. Mary, qui avait alors elle-même des problèmes de santé, car elle venait de se faire poser une prothèse à la hanche, a appelé plusieurs établissements dans les environs pour que Stu puisse être opéré plus rapidement.

« C’était difficile de voir son état se détériorer », dit Mary.

Mary et Stu se sont rendus à London en octobre pour rencontrer l’équipe médicale de Stu. On leur a remis un exemplaire du Manuel sur les tumeurs cérébrales chez l’adulte, et c’est à ce moment-là qu’ils ont eu l’idée de se rendre en personne au bureau de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales.

« Nous avons été accueillis par un personnel très amical et serviable », se souvient Mary. « Ils nous ont rassurés en nous disant que nous avions accès à toutes sortes d’informations et à du soutien. »

Après la chirurgie de Stu en décembre 2016 et son rétablissement ultérieur, il a commencé à faire du bénévolat dans un groupe de soutien virtuel de la FCTC. En voyant les retombées positives sur Stu de son implication à titre de bénévole, Mary a décidé de se joindre à un groupe de soutien virtuel pour les proches aidants.

« Il avait maintenant un but et se sentait bien de soutenir les autres et de recevoir du soutien », dit-elle à propos de Stu. « J’avais besoin d’un endroit sûr pour partager mon expérience en tant que proche aidante et soutenir d’autres personnes, également. »

Elle a d’abord participé au groupe de soutien virtuel des proches aidants de l’Est, puis, après leur déménagement à Calgary, en Alberta, elle est devenue coanimatrice du groupe de soutien virtuel des proches aidants de l’Ouest.

« C’est difficile d’essayer de parler à quelqu’un qui ne fait pas partie de la grande famille des personnes touchées par une tumeur cérébrale », dit Mary, qui a trouvé une communauté au sein des groupes de proches aidants. « De plus, personne ne se juge, et la compassion que nous nous manifestons les uns envers les autres est impressionnante. »

Lors de ces réunions, les proches aidants peuvent non seulement trouver une oreille attentive et recevoir des informations, mais ils peuvent aussi se soutenir mutuellement tout au long de leurs parcours.

« Le meilleur conseil que l’on m’ait donné, c’est de prendre soin de moi pour qu’en retour, je puisse prendre soin de mon proche », explique Mary, ajoutant que pour certains proches aidants, cela se traduit par aller faire une marche, renouer avec des loisirs qu’ils pratiquaient auparavant, s’assurer qu’ils mangent bien et qu’ils dorment suffisamment.

Le travail incroyable de Mary en tant que proche aidante, tant pour son mari que pour la communauté qu’elle a généreusement soutenue avec son temps et son expérience, lui a valu le Prix Bénévole de distinction 2024. Ce prix est décerné chaque année à des bénévoles qui incarnent l’esprit du bénévolat, ce qui est assurément le cas de Mary.

Comme le thème de la Semaine de l’action bénévole de cette année est Ça compte toujours, on a demandé à Mary ce que cela signifiait pour elle.

« C’est tellement vrai », dit Mary. « Qu’il s’agisse de soutenir un membre de la famille qui vient d’apprendre que son proche est atteint d’une tumeur cérébrale ou de soutenir un être cher qui se trouve actuellement dans un centre de soins palliatifs. Et aussi, de rendre hommage aux survivants et aux proches aidants qui vivent leur vie. »

Reconnaître ces moments, bons ou mauvais, fait partie du processus, tout comme le fait de savoir que de l’aide existe.

« Personne n’est obligé de partager, mais tout le monde a le droit de partager », souligne Mary. « C’est là toute la beauté du groupe virtuel. Vous pouvez être n’importe où au Canada et recevoir du soutien. Parfois, tout ce dont on a besoin, c’est de parler à quelqu’un. »