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L’équipe « Papa’s People »

  le 20 octobre, 2022

« Par où commencer ? En fait, cela débute par du travail acharné et des sacrifices », déclare Jenn Radovitzky.

« Je suis extrêmement fière de mes enfants, âgés de 22 et 10 ans, et de toute ma famille ! Je fais partie d’une famille de quatre enfants et je suis la plus jeune et l’unique fille. Trois d’entre nous vivent à Toronto, et un à New York. J’étais enseignante dans une vie antérieure », sourit-elle.Papa's people

Elle vit et travaille avec son mari, Ofir, avec qui elle est en couple depuis 10 ans. Ensemble, ils ont créé avec succès une entreprise appelée Rado General Contracting à Toronto, en Ontario.

« Mon mari est celui qui est toujours disponible pour ses clients. Nous nous aimons et nous respectons tellement l’un l’autre que nous avons trouvé un juste milieu entre ce qui est bon pour lui et ce qui est bon pour moi », exprime Jenn avec tendresse.

« Nous nous efforçons vraiment d’aimer et de respecter la personne que l’on voit dans le miroir. C’est en quelque sorte ce qui nous a guidés ces derniers temps. »

Elle et sa famille préparent des sandwichs et cuisinent des biscuits pour l’organisme Ve’ahavta, qui sont donnés à la communauté des sans-abris de Toronto.

Jenn a participé à de nombreuses marches, à des événements de collecte de fonds et s’est impliquée dans de nombreuses organisations. Les rares fois où elle ne donne pas généreusement de son temps à diverses organisations caritatives, Jenn aime la littérature, la musique, le théâtre, la marche et explorer la vie, en compagnie d’Ofir.

« Chaque jour s’enchaîne rapidement, en particulier ces deux dernières années environ », déclare-t-elle.

Lors d’un récent voyage en Floride pour rendre visite à ses parents et à sa grand-mère, la vie de la famille a radicalement changé pour le pire.

« Le matin après notre arrivée, mon père m’a regardé et m’a dit : « Je ne me souviens pas de la journée d’hier” », se rappelle tristement Jenn, car le changement au niveau de la mémoire de son père a semblé se produire du jour au lendemain.

Trois semaines auparavant, les parents de Jenn avaient passé deux semaines de vacances au Costa Rica avec elle et son mari.

« Papa a fait des randonnées dans la forêt tropicale, a monté à cheval, a conduit un VTT et a nagé dans l’océan. Il vivait pleinement sa vie ! » s’exclame Jenn.Papa's people

Le 1er février 2022, son père, âgé de 80 ans, a reçu un diagnostic de tumeur cérébrale.

Elle décrit cette expérience comme la période la plus difficile et la plus émotionnellement éprouvante de sa vie.

« Malgré le fait qu’il s’agissait plus d’une hypothèse que d’une fatalité, mon père pensait qu’il allait bientôt mourir, et il a fait ses adieux. C’était les six mois les plus longs mois de nos vies », raconte Jenn.

« Mon père était toujours l’homme de la situation, que ce soit pour aller chercher nos enfants à l’école ou les emmener au karaté, il était toujours partant. Il était toujours prêt à aller n’importe où ou à faire n’importe quoi. Donc, quand il a eu besoin de moi, j’étais là. »

Initialement, on pensait que l’excroissance était un glioblastome, qui est un cancer du cerveau mortel. Comme la famille se trouvait en Floride au moment du diagnostic, son assurance ne couvrait pas la biopsie, ainsi que les autres tests et procédures nécessaires. La famille a consulté de nombreux médecins, travailleurs sociaux, kinésithérapeutes et ergothérapeutes.

Les informations à traiter et à gérer semblaient innombrables.

« Tout semblait terriblement lent. On nous a refusé le médicament qu’ils voulaient lui donner, et quand nous sommes allés refaire une demande pour un deuxième médicament, on nous l’a refusé aussi à ce moment-là », dit Jenn.

« Nous ne pouvions même pas le ramener à la maison ! L’obstacle de l’assurance était incroyable, mais mon frère est un avocat spécialisé dans les blessures personnelles à Toronto. Il s’y connaît en assurances et il m’a dit d’obtenir les informations par écrit après avoir parlé à un médecin. »Papa's people

Elle est également devenue un soutien émotif important pour sa mère, qui gardait le fils de Jenn au moment du diagnostic.

Le rôle d’Ofir Radovitzky dans la vie de son père est très important, influent et inspirant.

« Mes frères le surnomment affectueusement le fils préféré de papa. La famille d’Ofir vit en Israël, mais son père est décédé subitement en juin dernier », déclare-t-elle.

« Ma famille est sa famille. »

En se serrant les coudes, la famille a pu collectivement fournir à son père les éléments essentiels dont il avait besoin, comme un lit ajustable. En septembre dernier, la famille Radovitzky a emménagé dans une nouvelle maison. Quatre mois plus tard, les parents de Jenn ont emménagé et ont vécu avec eux jusqu’à la fin de semaine de la fête de Victoria.

« J’ai beaucoup de chance que mon mari soit dans le domaine de la construction. Nous avons installé un ascenseur dans cette maison, au cas où mes parents ou ceux de mon mari en auraient besoin. Alors que ma mère est encore en pleine forme, mon père marchait à peine, sans parler des escaliers. Nous avons fait cela parce que mes parents ont toujours pris soin de nous », déclare-t-elle.

Elle décrit l’influence de sa grand-mère de 101 ans comme « remarquable », démontrant la résilience et les valeurs qui l’ont aidée à traverser des moments difficiles.

Jenn apprécie le rôle que ses propres parents ont joué dans la création de la dynamique et l’importance de l’unité familiale.Papa's people

« Nous essayons de faire en sorte que nos enfants comprennent à quel point ils sont bénis. Je suis fière de mon fils, car ses grands-parents figurent en tête de liste de ses priorités. J’ai fait quelque chose de bien ! » s’amuse Jenn.

Le cancer de son père s’est avéré être un lymphome cérébral. Alors qu’il en est encore aux premiers stades du traitement, la famille a déjà constaté le besoin criant de trouver un remède.

Jenn a été proactive dans la recherche de ressources dont son père pourrait bénéficier.

« J’ai fait une recherche rapide sur Google pour savoir s’il existait une fondation contre le cancer du cerveau à Toronto. J’ai vu qu’il y avait une marche et qu’elle était associée à la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales. Il n’y a rien que nous ne ferions pas pour notre père et notre papa », plaide-t-elle.

Les tumeurs cérébrales font désormais partie de la vie de Jenn et de sa famille, ce qui constitue son lien personnel avec la fondation.

Au cours de la fin de semaine de la fête des Pères de 2022, les 20 membres de l’équipe de « Papa’s People » se sont lancés dans leur première marche virtuelle de 5 km, recueillant plus de 21 000 $. Ce groupe ambitieux et extraordinaire a dépassé son objectif de 20 000 $.

« Nous avons fait faire des t-shirts et nous avons pu organiser une marche d’équipe. Chaque petit geste compte. Que ce soit un mot gentil, quelques dollars ou beaucoup d’argent, tout aide. Il s’agit d’aider d’autres familles qui vivent ce que nous vivons, ou de faire de la prévention », déclare Jenn.

Elle est reconnaissante envers sa famille et ses amis qui l’ont aidée à collecter des fonds pour la cause pendant cette période de grand ajustement émotionnel.

Jenn encourage les gens à être transparents dans leurs objectifs de collecte de fonds et parcours. Son père se bat chaque jour pour survivre dans l’espoir qu’un jour, il y ait un remède !Papa's people

« Les gens apprécient sincèrement l’honnêteté », déclare Jenn.

« Si la Covid nous a appris quelque chose, c’est d’apprécier chaque jour et les gens qui font partie de nos vies. J’ai l’impression de faire du sur-place, en espérant que les choses s’améliorent, mais j’ai été très chanceuse. »

Jenn est déterminée à continuer à se battre pour s’assurer qu’elle fait du mieux qu’elle peut afin de « ne pas vivre uniquement en mode survie, ce qui est le cas ces derniers temps dans ma vie ».

Elle définit l’espoir comme étant quelque chose qui doit être présent dans tous les aspects de la vie.

« Peu importe où vous en êtes, les choses peuvent toujours s’améliorer. Je pense que l’arc-en-ciel est là si vous regardez attentivement. Vous devez continuer à vous battre. Il y aura toujours des bosses sur la route. Nous avons vraiment essayé de maintenir une mentalité de verre à moitié plein. Le bon côté des choses finira toujours par se manifester. »

Au nom de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales et de la communauté des personnes touchées par une tumeur cérébrale,

Merci ! Jenn Radovitzky et l’équipe « Papa’s People » !