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Vous ne savez jamais ce qui peut arriver!

  le 04 juillet, 2022

Ce n’est pas mon genre d’être aussi publique en ce qui concerne ma vie privée, et encore moins ma santé. J’ai surmonté ce que j’ai et je suis heureux d’être dans une position où je peux faire la différence, en collectant des fonds pour la cause », déclare fièrement Max Erenberg.

Un matin d’avril 2021, Max s’est réveillé avec un gros mal de tête. À ce moment-là, il croyait que « ce n’était qu’un simple mal de tête ».

Malgré la persistance de la douleur tout au long de la journée, il avait l’impression que rien ne sortait de l’ordinaire et il a tenu bon. Depuis plus de 5 ans, Max travaillait dans le domaine de l’analyse du hockey au sein des Jets de Winnipeg.

« Je suis allé travailler ce soir-là parce que c’était l’heure du match », explique Max.

Mais en arrivant au bureau, Max a ressenti une douleur atroce.

« Je me suis plaint à mes collègues et j’ai dit : « Hé les gars, j’ai vraiment mal. C’est mauvais signe! »

Après la fin du match, Max est rentré chez lui et s’est allongé sur son canapé. « Ce mal de tête était insupportable! Toute l’adrénaline de la journée s’était envolée, et mon corps tremblait. Je pensais qu’il s’agissait peut-être de migraines », se souvient Max.

« J’ai des antécédents de migraines dans ma famille, alors je ne m’en faisais pas trop à ce moment-là. »

Malheureusement, l’agonie de Max s’est intensifiée le lendemain matin au point de le rendre physiquement malade. Il a lutté contre ce mal de tête lancinant qui ne voulait ni disparaître ni s’atténuer. Il a signalé ses symptômes à son médecin, qui lui a d’abord répondu que ses symptômes étaient le résultat d’une migraine, que cela pouvait durer d’un jour à une semaine ou plus, et qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. Mais à la fin de la semaine, Max vomissait et n’avait pas d’appétit. Sa tête lui donnait l’impression qu’elle allait exploser.

Max savait que quelque chose n’allait pas du tout chez lui. Il a appelé son médecin pour obtenir de l’aide et des conseils, et celui-ci l’a envoyé à l’hôpital pour un scanner. Quelques heures plus tard, il reçoit un appel téléphonique du médecin. Il se souvient que le médecin lui a dit que cela ne semblait pas être une tumeur.

Son univers a été bouleversé lorsqu’il a reçu un appel quelque temps plus tard de l’équipe médicale qui lui annonçait : « Nous ne sommes pas tout à fait sûrs de ce que c’est, mais il y a une anomalie dans votre cerveau. »

Il a été emmené d’urgence à l’hôpital et a passé quatre à cinq jours dans le service de neurochirurgie. Max a subi de nombreuses IRM, des scanners, des analyses de sang et une angiographie.

« C’était pendant la pandémie, et j’étais seul. C’était assez difficile. Je ne suis pas habitué à ce que ce genre de chose m’arrive », dit-il.

Max a pu rentrer chez lui pour récupérer, son équipe médicale lui a recommandé de se reposer et de se ménager. Une IRM a été programmée pour le 21 juin 2021, afin de comparer avec la dernière image prise.

« Je me sentais un peu mieux, avec de bons et de mauvais jours. J’étais retourné sur le terrain de golf, j’allais à la salle de sport, mais je ne faisais rien de vigoureux ou de fatigant. J’étais de retour au travail, mais j’étais encore très mal à l’aise avec tout ça. »

Le matin du 2 juin 2021, Max s’est réveillé avec des vertiges et des nausées. Il avait l’impression que la pièce tournait. Il contacte son médecin et lui explique ce qu’il vient de vivre. Max se rend à nouveau au bureau de son médecin, où une série de tests neurologiques sont effectués. On lui demande alors de passer un autre scanner. Sa fiancée Mikaela le conduit à l’hôpital et Max est immédiatement dirigé vers le service des urgences du Centre des sciences de la santé de Winnipeg.

« Ils m’ont dit, « nous ne voulons pas vous alarmer, mais l’excroissance dans votre tête a plus que doublé en taille, et elle doit être retirée immédiatement. Nous ne savons pas encore ce que c’est, mais nous savons qu’elle a plus que doublé de volume et que vous avez une hémorragie crânienne. Cela met votre vie en danger », raconte Max.

Le matin du 3 juin 2021, Max subi une craniotomie qui permet de retirer une mystérieuse excroissance hémorragique de sa fosse postérieure, située à l’arrière de la tête. Après 8 heures de chirurgie cérébrale, le voyage de Max vers la guérison débute.

Huit semaines après l’opération, il reçoit un appel téléphonique du neurochirurgien. Une analyse moléculaire sur les tissus disséqués confirme que l’anomalie est un astrocytome pilocytique, une tumeur bénigne de bas grade se soigne habituellement par une résection chirurgicale.

« En octobre, je me sentais physiquement bien. Grâce à l’énorme soutien de mes amis et de ma famille, je me suis rétabli, mais cela a pris des mois », explique Max. Il décrit son parcours avec une tumeur cérébrale comme étant une épreuve, à la fois physique et mentale ». Il était déterminé à reprendre sa vie sur le terrain de golf, à pratiquer du sport et à boire de la bière avec ses amis. Il voulait se rétablir complètement !

« Ces choses étaient à portée de main, mais semblaient pourtant si éloignées ! Je ne savais pas quand je serais capable de faire ces choses à nouveau. Je lutte encore aujourd’hui. Je vais probablement toujours vivre avec des séquelles de cette expérience traumatique », déclare-t-il.

« Je suis reconnaissant pour ma santé physique, plus que jamais, et je ne la considérerai plus jamais comme acquise. Je suis ici pour sensibiliser, soutenir et donner de l’espoir. Je sais que l’on peut surmonter les obstacles. »

Max est très reconnaissant envers son équipe soignante, qu’il décrit comme étant « incroyable ». Son rétablissement l’a amené à se tourner vers ceux dont le combat contre leur tumeur cérébrale n’est pas terminé.

« Les médecins sont très optimistes quant à ma dernière IRM. Rien à craindre jusqu’à présent », déclare-t-il fièrement.

En 2016, son ami Josh a été diagnostiqué avec un type de tumeur cérébrale similaire dans une autre région du cerveau. Heureusement, son rétablissement a également connu le même succès.

« Josh a toujours dit : « Je veux faire cette collecte de fonds chaque année. C’est une partie importante de qui je suis, et j’aimerais que vous fassiez la même chose. Tu devrais partager ton témoignage, car les gens s’identifieront à ton histoire. Chaque année, Josh partageait sur Facebook sa collecte de fonds pour la Marche des tumeurs cérébrales de la fondation », se souvient Max.

Max a été très transparent en partageant son expérience. Il a écrit son témoignage sur le site Web de la Marche des tumeurs cérébrales 2022 de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales.

« C’est vraiment une leçon d’humilité », dit-il. « Je viens de me lier d’amitié avec une fille de Winnipeg. Elle m’a contacté et m’a dit qu’elle avait été touchée par mon histoire. »

« Je ressens maintenant un véritable lien avec l’organisation, ainsi qu’avec la communauté des tumeurs cérébrales. »

Aujourd’hui, il travaille comme agent d’assurance dans l’agence familiale. Il vend des assurances vie, invalidité et maladies graves, entre autres.

Il est fier de sa carrière, car il joue un rôle crucial dans la protection des personnes.
« Je suis un exemple typique de ce qui peut mal tourner et de la nécessité de surmonter cet obstacle. J’ai l’impression de faire du bon travail et de contribuer à faire en sorte que tous nos clients et toutes nos familles soient protégés », déclare Max.

Avec l’énorme soutien et l’amour inconditionnel de sa famille, amis, et de sa magnifique petite amie Mikaela, avec qui il est maintenant fiancé, Max estime qu’il a pu véritablement entamer le processus de guérison.

« Mikaela a été à mes côtés dès le premier jour, tout au long de cette épreuve. L’année dernière, elle était avec moi toute la journée, toute la nuit. Chaque fois que j’avais besoin d’elle, elle était là. Cela en dit long. »

« La chanson « I’m Still Standing » d’Elton John est l’une de nos chansons préférées. C’est un peu comme notre chant de victoire ! »

Tous les six mois, Max passe des IRM, et devra probablement en passer pendant les dix prochaines années. Heureusement, il n’y a eu aucun signe de repousse et la tumeur semble avoir été complètement réséquée.

Il est décidé de vivre ce qu’il appelle une « vie relativement normale ».

« J’ai un nouveau souffle de vie. Ma perspective a changé. Ces jours-ci, je suis assez optimiste et j’apprécie davantage les petites choses », exprime-t-il.

Avec le soutien de son psychologue, il continue de traiter les traumatismes émotionnels résiduels.

« J’ai fait une tonne de choses passionnantes dans ma vie. J’ai voyagé, et je me suis élevé rapidement. Quand j’ai été renversé de ce piédestal subitement l’été dernier, j’ai eu l’impression que tout ce que j’avais fait jusque-là dans ma vie n’avait plus d’importance », dit-il.

Pour Max, son rétablissement a été l’occasion de se reconstruire, et il a pu trouver de la satisfaction dans sa vie et dans sa carrière.

« Je suis heureux de vivre la vie que je mène maintenant, et j’espère continuer à le faire à l’avenir, tout en faisant une différence pour ceux qui ont besoin d’encouragement », sourit-il.

Pour lui, la Marche des tumeurs cérébrales est bien plus qu’une simple marche. C’est une occasion de démontrer son soutien à ceux dont la bataille est en cours ou n’a pas encore commencé. L’argent recueilli lors du week-end de la Marche des tumeurs cérébrales est utilisé par l’organisation pour la recherche et le traitement des tumeurs cérébrales.

Max est très reconnaissant envers la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales, et envers le personnel qui travaille sans relâche à la mise en place de leurs médias sociaux, des efforts de collecte de fonds et des nombreux événements.

Au nom de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales et de la communauté des tumeurs cérébrales :

Merci, Max Erenberg !